COMPLEXES PATHOGÈNES ET GÉOGRAPHIE MÉDICALE (classiques revisités) / Complexos patogênicos e Geografia Médica (clássicos revisitados)
Resumo
Les acquisitions de la biologie générale au cours dês trois
derniers quarts de siècle ont amené un changement de position á l’égard
de la géographie médicale. Il est apparu que les facteurs déterminant l’
aire d’ extension dês grandes endémies étaient infiniment plus
complexes qu’on ne l’avait supposé. On a séparé de la notion de climat,
restée presque immuable depuis Hippocrate, des éléments dont on ne
soupçonnait même pas l’existence. On s’est aperçu que l’homme pouvait
avoir sur la propagation ou sur l’extinction des endémies une action
prépondérante. De là à nier la possibilité même d’une géographie
médicale il n’y avait qu’un pás, comme on l’a vu par l’article du Dr
Navarre, publié dans cette revue en 1904. Mais il s’en faut que cette
critique soit définitive. Le principe de l’argumentation du Dr Navarre
était tiré de la contigence des phénomènes groupés sous le nom de
géographie médicale. A ce compte, il n’y aurait pas de géographie
humaine du tout. Nous croyons possible de reprendre la question sur de
nouvelles bases. Beaucoup de déséquilibres organiques présentent à un
moment donné un caractère de localisation. C’est un fair. On est fondé à
les mettre en relation avec les caracteres du milieu géographique à ce
moment. Et l’observation prouve que cette prétention est légitime. Nous
n’en demandons pas plus. Les nombre des maladies que nous pouvons
mettrer en relation directe avec le climat, c’est-à-dire avec l’ensemble
des propriétés de l’atmosphère, est très limité. Mais le climat n’est
pas tout le milieu géographique. De toutes les influences qui s’exercent
sur l’organisme humain, celled u milieu biologique a été le plus
longuement méconnue.
Palavras-chave
Complexes pathogènes, Géographie médicale, Écologie
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